Repenser notre système éducatif :
Repenser notre système éducatif :
Le covid 19 nous impose de repenser nos modes de vie et par conséquent notre mode éducatif aussi.
Apprendre autrement sur des temps scolaires différents : présentiel, distanciel nous invitent à penser une solution alternative qui prend son origine dans le contexte de crise sanitaire actuelle.
La notion d’expérience semble favoriser la compréhension, être un moteur pour nos jeunes favorisant l’acquisition de savoir-être et savoir-faire transposables dans le quotidien. Célestin Freinet proposait une pédagogie originale, participative.
Doit-on introduire des cycles d’experiences plus formateurs au détriment d’un remplissage de connaissances males comprises ?
Fini l’époque où les 2 mois de vacances scolaires avaient un intérêt économique et familial car les enfants devaient participer au travail dans les champs. Ce temps est révolu !
Le système éducatif allemand fonctionne avec beaucoup moins de vacances et plus de temps libre favorisant les liens sociaux, les activités sportives et la qualité de vie donc plus de temps pour réaliser le travail scolaire.
Peut-on envisager un plan éducatif allégé pour limiter l’épuisement et le stress et favoriser la compréhension des notions capitales et leur utilité sur le terrain via des projets guidés, accompagnés ?
Peut-on proposer à nos enfants des situations de plaisir dans la tâche sans se limiter à la traditionnelle sortie scolaire de fin d’année pour explorer et leur proposer une pédagogie différente afin de limiter aussi l’échec scolaire qui pèse sur la jeunesse.
Est-on capable d’un tel changement ? Souhaite-t-on habituer nos enfants à collaborer et à s’entraider ou doit-on laisser ce privilège aux écoles à pédagogie Montessori ?
Envisager 3 jours en classe et 3 jours sur le terrain par exemple dans une semaine d’apprentissage avec un choix de matières en fonction des goûts de chacun et à la clé une problématique initiale réfléchie et résolue, peut-elle être la solution au plaisir dans l’apprentissage, à l’estime de soi, à la connaissance, à l’engagement et à l’apprentissage de savoir-être indispensables.
Est-on prêt au changement pour enclencher un nouveau système gagnant-gagnant.
Ne peut-on pas valoriser l’épanouissement des jeunes tout comme la
Pédagogie allemande, favorisant les potentiels individuels, les travaux de groupe, les débats permettant d’être plus à l’écoute et de développer l’esprit critique et un système de notation allant de 1 à 6 majoré d’une appréciation chez nos voisins.
Des jeunes plus épanouis valorisés par des productions écrites et orales riches de « sens » pour eux où priment réflexion, écoute, partage, mise en commun... des aptitudes professionnelles qui s’installeraient bien avant d’arriver sur le marché de l’emploi, gage d’efficacité , de performance et de partage.
Sur le plan collectif une société dont les membres seraient plus épanouis auraient certainement une meilleure santé et notre système de protection sociale ne s’en porterait pas plus mal.
En agissant sur l’environnement de nos jeunes nous pouvons améliorer considérablement leurs performances, leurs implications dans les projets, leurs connaissances et leurs qualités de vie. C’est aussi l’occasion de prendre soin de la Terre en participant pendant le temps libre à de grands projets de protection de la nature, le respect des règles de citoyenneté... renforçant les aptitudes à vivre ensemble en paix.
Tout le monde a à gagner dans un système qui place l’individu au centre des préoccupations.
Des jeunes épanouis seront des adultes épanouis, autonomes avec un sens critique exercé...
Appuyons-nous sur des pédagogies alternatives pour co-construire le « Monde d’après ».
Lydia Desgeorges.