Entretenir l’estime de soi est un facteur protecteur pour la santé psychique.
Entretenir l’estime de soi est un facteur protecteur pour la santé psychique. Si les jeunes qui se cherchent utilisent le processus de comparaison à outrance, ce n’est pas seulement la recherche de la ressemblance avec ses pairs qui les y incitent. Ils se confrontent à l’altérité pour prélever ressemblances et différences afin d’extraire leur identité propre. La société pousse aussi l’individu à entretenir ce mode de fonctionnement pourtant bien délétère pour l’équilibre psychique. Comment perçoit-on celui qui ne dispose pas du dernier iphone ? Même si la pratique de la comparaison peut rassurer les moins expérimentés, comment l’envisager réellement alors que nous sommes façonnés par nos propres connaissances, par nos capacités personnelles. Chaque subjectivité repose sur des acquis, des compétences et d’un individu à l’autre cela diffère. Il est donc périlleux de vouloir se comparer les uns les autres. Chacun son rythme, chacun sa temporalité. En pratiquant la comparaison, les jeunes essaient de trouver des repères, afin de s’auto-évaluer et ce processus est néfaste car ils alimentent par cette dévalorisation une certaine insatisfaction personnelle qui perturbe la motivation. Valoriser l’autre et se déprécier c’est accorder plus de valeur à l´autre sur la seule base de l’aspect extérieur, physique. Il est important de renvoyer en miroir aux jeunes qui par la comparaison aux autres se mésestiment, l’image d’un ado unique, qui a des qualités personnelles qui font de lui cet individu différent. La construction sur un versant positif de son image favorisera un regard objectif. L’épanouissement du jeune passe par une attention parentale sur laquelle il peut compter quelque soit le moment. L’environnement social et familial doit proposer la bienveillance : élément indispensable à sa construction favorisant acceptation de soi et confiance. L´Identité du jeune se fonde sur le regard porté sur lui. L’objectif de l’adulte est de l’accompagner dans la découverte de son individualité et de développer la conscience de ses qualités. L’auto critique exacerbée à cet âge ne doit pas écraser la personnalité du jeune. Un travail d’acceptation de soi consiste à prendre conscience et à accepter que l’adolescence est une période transitoire au cours de laquelle le jeune apprend par les expériences auxquelles il est confronté à connaître ses forces et ses faiblesses et à développer des stratégies pour assouplir son propre jugement. Apprenons leur que réussir c’est essayer à nouveau et que la persévérance mène à la réussite : la vie étant une succession d’essais et d’erreurs auxquels l’individu s’accommode en cherchant des solutions. L’éducateur, l’adulte ou le parent doit participer à la construction de pensées plus rationnelles pour conduire le jeune vers un amour de soi et un regard sur soi plus juste. Proposons leur des citations qui les aideront à modifier leur jugement trop sévère.
Nelson Mandela « je ne perds jamais soit je gagne soit j’apprends ».
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