"Dessinons le monde demain"
" Dessinons le monde de demain"
Ce titre pourrait se décliner en une activité pour enfants. Sera-t-il un monde différent de celui que nous connaissons ? Quelles seront les nouvelles priorités ? Reprendre le cours de la vie ou nous servir de la situation actuelle pour rebondir et favoriser le développement de solutions réfléchies pour demain ? Si rien ne change, à quoi aura servi ce maudit virus ? A part cette empreinte indélébile que sont les victimes ? Quelles leçons allons-nous tirer ? Il y a un avant et il y aura un après Covid 19, un traumatisme dont les séquelles aux effets multiples seront gravés dans les mémoires. Ne devons-nous pas entretenir une relation différente avec notre environnement ? Avoir une nouvelle approche, un nouveau regard 👀 ? Le changement est propice à l’emergence d’une zone d’inconfort qui peut créer des troubles dépressifs causés par le doute, l’appréhension, la perte des repères. Le changement bouscule et suppose un effort de chacun. Le monde de demain sera différent si tous nous y contribuons en apportant notre pierre pour bâtir ensemble une nouvelle conception du « vivre ensemble ». Redéfinir la vie c’est avant tout redéfinir la vie individuelle où chacun avec son appareil à penser, son potentiel a un rôle à jouer pour lui et pour les autres. N’accusons personne, nul n’est coupable, nous le sommes tous lorsque nous ne réagissons pas, lorsque nous n’agissons pas. Que d’élans de fraternité dépassant les croyances individuelles pour porter assistance à nos aînés, aux plus démunis, aux plus fragiles... N’est-ce pas le reflet de l’Amour ? Cette crise sanitaire aura permis à chacun de se recentrer sur l’essentiel, pour certains de redonner du sens à la vie, de retrouver des plaisirs oubliés... Le temps d’une pause durant laquelle les solidarités inédites remettent l’humain au centre des préoccupations, la vie au coeur des organisations. Laissons l’authenticité, l’empathie et l’amour reprendre plus de place dans la vie, qualités trop longtemps connotées comme des faiblesses alors qu’elles sont le « berceau » du vivre ensemble. Nous devons tous « faire notre part », pour que les choses avancent et permettre à nos enfants de vivre dans un monde plus attentif à l’autre, plus à l’écoute de l’environnement. Utilisons ce temps pour enseigner aux plus jeunes les « bonnes pratiques citoyennes » de ce nouvel ère. Prendre soin de soi, des autres, de la nature, ce n’est pas renoncer à la technologie, toutefois ne devons-nous pas reprendre possession de cette technologie pour l’asservir et non pas pour qu’elle domine le monde. Reconnaissons-lui des limites, ne la vénérons pas, elle ne pourra jamais remplacer la chaleur humaine, le lien authentique. Elle a pu nous emporter dans une temporalité virtuelle, un temps différent de celui de l’Homme, a en oublier ses rythmes, ses besoins essentiels à son bien-être. Ne doit-on pas repenser notre système et retrouver les valeurs qui donnaient un sens, les seules qui puissent s’inscrire dans nos mémoires et former les souvenirs de demain. Que restera-t-il lorsque la technologie, l’économie ne se satisferont plus de notre temps, et que ces deux entités auront pris le pas sur les plus doux moments de partage, de plaisir nécessaires à notre qualité de vie. Comment vaincre les cancers, les dépressions, occasionnés par le stress, la mal bouffe... Quand pourrons-nous enfin être en adéquation avec notre propre réalité et profiter du temps qu’il nous reste. Nous jouons tous la montre, redonnons au temps la place qu’il mérite, optons pour le juste équilibre afin que l’homme retrouve des objectifs plus sains. Permettre au plaisir d’alimenter notre quotidien plus que l’angoisse du lendemain favorisera Santé et Longévité de l’Humanité.