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Alcool et difficulté du dépistage d'un problème d'alcool

Alcool et difficulté du dépistage d’un problème d’alcool ?

Quelque soit la classe sociale des ado, l’alcool en plus du tabac, se propage et cause de graves dégâts. Effectivement, nos jeunes en plein développement sont plus vulnérables, leurs organes plus fragiles et donc avec des répercussions graves.

L’alcool altère les fonctions exécutives comme l’attention, la planification... la diminution des réflexes sous l’emprise d’alcool multiplie les risques d’accidents.

Ne banalisons pas ces comportements regrettables et inadaptés.

Parents : vous êtes nombreux à vouloir déceler les troubles qu’occasionne l’alcool chez vos jeunes. Comment déceler leur consommation ?

Ce sont les comportements des ado qui vont conduire à ce diagnostic à savoir l’irritabilité, la nervosité, les troubles dépressifs, les changements d’humeur, les difficultés de concentration ou à rester chez soi... le besoin s’exprime par la fuite de la famille ou du cadre dans le but de s’affranchir du regard des parents, l’autonomie réclamée rend l’usage de l’alcool plus simple. Oui l’usage de l’alcool favorise les troubles comportementaux et oriente la jeunesse vers des activités festives essentiellement, facilitées par des logements mis à leur disposition de plus en plus précocément, prétextes à la boisson au détriment de sorties plus enrichissantes et paralyse les élans culturels pourtant encore nécessaires. La priorité est donnée aux soirées dansantes...

L’alcool est une substance psychoaffective c’est pourquoi nos jeunes trouvent un intérêt dans sa consommation. De plus le climat anxiogène du covid 19, la rupture sociale, les préoccupations financières ,l’isolement et l’inactivité ont pu déclencher une consommation d’alcool en favorisant des comportements moins prudents en souhaitant libérer un important surcroit d’émotions et de tensions par inaccessibilité au PLAISIR.

Les effets secondaires mettent nos jeunes en danger car l’un des premiers danger entre autres est :

- l’EUPHORIE qui les anime les rendant moins vigilants, moins sensibles aux risques environnants,

- la LOGORRHÉE verbale,

- La DÉSHINIBITION qui lève leur timidité naturelle...

Une consommation sans risque n’existe pas, à nous parents d’encadrer les anniversaires, soirées organisées dans l’intimité. Même si les lieux habituels sont fermés pour les raisons sanitaires actuelles, le risque n’est pas moindre en restant à la maison.

Les recommandations sont toujours :

- la limitation de l’alcool même occasionnelle,

- Ne pas mélanger les alcools.

De part les différences biologiques entre filles et garçons, le taux d’alcool chez la fille est toujours plus élevé que chez les garçons à quantité égale d’alcool absorbée.

Les réseaux sociaux favorisent la recherche de plaisir entre groupes et mettent en avant des comportements inadaptés pour paraître et simuler « la meilleure fête... » en mettant sous les feux des regards des scènes toujours plus « fake » invitant à la compétition.

Pour rappel, la consommation régulière, le seuil à ne pas dépasser est de 2 verres/jour pour les femmes et 3 pour les hommes.

Plus nous retardons l’usage de l’alcool chez nos jeunes et plus nous limitons les troubles occasionnés à l’âge adulte.


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