SEXUALITÉ PRÉCOCE ou encore «HYPER SEXUALISATION »chez les jeunes : quelles conséquences ?
- Lydia Desgeorges
- 12 juil. 2020
- 2 min de lecture
SEXUALITÉ PRÉCOCE ou encore «HYPER SEXUALISATION »chez les jeunes : quelles conséquences ?
Depuis les années 60, les jeunes évoluent dans un environnement plus ouvert, plus libre, les comportements de nos jeunes tendent de + en + précocement à imiter ceux des adultes en adoptant des attitudes inadaptées et pouvant provoquer des situations de confusion où l’adolescent en perd ses repères : les limites deviennent floues. Encore plus vrai pour les filles que pour les garçons car leurs modèles (et on sait bien qu’à cet âge retrouver du « même » au sein de groupes de pairs est important), les comportements copiés des effigies proposées par les médias laissent croire qu’ils sont la norme. On surnomme les jeunes filles précoces «NYMPHETTES» pour identifier une morphologie avancée pour leur jeune âge et par conséquent trompeuse, en décalage avec une immaturité certaine concernant d’autres pans de leur personnalité en cours de construction.
Les écrans, les émissions valorisent des relations interpersonnelles entre jeunes via une sexualité précoce dont le rôle peut avoir une fonction, cependant cette surexposition peut causer des troubles dans le développement des jeunes au-delà des quiproquos.
L’adolescence est une période durant laquelle les jeunes sont confrontés à des transformations physiques et psychiques, le développement du système pileux chez les garçons et de la poitrine pour les filles en font de « mini » adultes et recherchent des modèles identitaires, ils testent les amitiés afin de se construire une personnalité en découvrant les contours de leur subjectivité, de leurs valeurs, de leurs besoins et leurs repères éducatifs.
Les réseaux sociaux, les films... favorisent en diffusant à grande échelle des scénarios toujours plus « violents » qui ne reflètent pas la majorité des comportements mais toujours pour faire de l’audimat, du spectaculaire réussissent à banaliser une sexualité inadaptée en habituant les jeunes. Ils subissent l’influence de telles images. Ces références tentent d’inviter les plus fragiles dans ces sphères où le cadre est moins soutenu, moins contenu en laissant croire à une « pseudo normalité ».
Ceux qui n’adhèreraient pas seraient bottés en touche. Effectivement cette vue de la réalité peut éloigner les jeunes d’objectifs personnels plus féconds.
Modifier l’ordre des choses, cotoyer des expériences à un âge inadapté peut laisser une empreinte traumatique. Toutefois nombreux sont ceux qui ne sont pas dupes et portent un regard objectif aussi sur les rapports humains.
Cette hypersexualisation développe de plus en plus de troubles comportementaux chez ces jeunes précoces tels qu’un manque de confiance et d’estime de soi, une perte de
Repères et des limites de la vie intime, une banalisation des violences sexuelles et des problèmes en lien avec le rapport au corps, des troubles alimentaires, et des troubles de l’humeur allant jusqu’aux troubles dépressifs qui bien souvent sont la porte d’entrée des psychotropes (traitements anti-dépresseurs).
Les conséquences mènent certains en service psychiatrique et les familles sont démunies, dévastées.
Soyons attentifs nous parents, professionnels de santé, enseignants, éducateurs, amis, et âmes bienveillantes pour repérer ces débordements ou abus et proposons un cadre bienveillant à nos jeunes sans utiliser les méthodes du « 19ème siècle » pour autant et permettre leur épanouissement dans un environnement adapté.
Dans un prochain article nous tenterons d’observer une technique de communication constructive pour prévenir et accompagner les relations interpersonnelles de nos ados et éviter que les « nymphettes » se retrouvent dans des situations ambigues.


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